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Édition du 17 décembre 2016,
section MAISON, écran 8
En inspection préachat, la dernière vérification consiste à monter dans les combles. L’inspecteur déploie son échelle, enfile son survêtement et installe un masque sur ses voies respiratoires.
Les combles sont une partie « froide » du bâtiment. Au-dessus de l’isolant, la température devrait être semblable à celle de l’extérieur, à 5 degrés Celsius près.
La durabilité et l’efficacité énergétique d’un toit dépendent à la fois de sa ventilation et de son isolation. De l’air frais de l’extérieur doit y pénétrer, tandis que les apports de chaleur de l’intérieur doivent être retardés le plus possible, par l’utilisation adéquate de matériaux isolants au-dessus du plafond.
L’hiver étant arrivé, penchons-nous sur la question de l’isolation. Celle-ci peut être facilement modifiée et améliorée dans les toits à fermes triangulaires d’un bungalow. Sous les toits plats ou lorsque les combles sont en partie habités ou dotés de lucarnes, c’est un peu plus complexe.
Première vérification : la présence d’une pellicule pare-vapeur, tout juste au-dessus du gypse de plafond. Il s’agit dans la plupart des cas d’un polythène (un plastique). Il sert à stopper les fuites d’air chaud et humide qui peuvent provoquer du givre et de la condensation dans les combles.
« Le pare-vapeur, c’est le nerf de la guerre. Même si vous mettez six pieds d’isolant, s’il n’y a pas de pare-vapeur, l’isolant ne vaut rien. »
— Mario Rochefort, expert en toiture, Consultoit
Le pare-vapeur doit être continu. Autour des luminaires et des bouches de ventilation, il doit avoir été découpé minutieusement et bien scellé, avec du ruban.
Entre les fermes de toit, on retrouve les premières couches d’isolant. C’est là qu’on découvre parfois de la vermiculite, isolant granulaire qui peut contenir de l’amiante. Tant qu’on ne le remue pas, il ne pose aucun problème pour la santé. Cependant, de nos jours, rares sont les acheteurs qui tolèrent la vermiculite dont l’analyse révèle un contenu en amiante.
Les autres isolants sont sous forme de matelas ou en vrac. L’épaisseur détermine la valeur isolante totale. De nos jours, on vise un facteur R 41. Avec la plupart des matières isolantes, cela équivaut à une épaisseur d’au moins 30 cm (12 po).
Pour atteindre la valeur R 58,5 de norme Novoclimat 2.0, cela requiert plus de 16 cm d’isolant.
Les matériaux d’isolation pour les combles sont peu coûteux et faciles à rajouter sur l’isolant en place, en prenant soin de ne pas obstruer les entrées d’air (les soffites) sur le pourtour du toit.
L’isolation des plafonds cathédrales, combles habités et toits à mansarde est beaucoup plus compliquée. L’espace pour y placer de l’isolant est étroit ou inexistant. On ne s’aventure pas à les modifier sans faire appel à un expert qui proposera une solution permettant d’améliorer à la fois l’isolation et la ventilation.
Le polyuréthane giclé fait des miracles dans ces toits complexes. Il adhère aux formes irrégulières, sa valeur isolante est élevée et à 3,5 cm d’épaisseur ou plus, il sert aussi de pare-vapeur.
Pour les toits en pente qui n’ont pas l’espace suffisant pour placer de l’isolant tout en laissant un jeu d’air pour la ventilation, l’expert Mario Rochefort suggère une solution simple : lors du remplacement de la toiture, on surélève la surface extérieure du toit d’environ 5 cm, créant ainsi une chambre d’air pour la ventilation.
Sous les toits plats des vieux duplex et triplex, Mario Rochefort déconseille l’ajout d’isolant. Cela pourrait changer la dynamique du toit et altérer le comportement des matériaux. Par exemple, un drain de toit qui circule à l’horizontale dans les combles et qui n’est plus réchauffé l’hiver pourrait se remplir de glace et éclater.
4021, rue Sainte-Catherine Est, APP. A Appartement (au rez-de-chaussée)
Prix demandé : 285 000 $
Prix de vente : 285 000 $ (125 jours)
Année de construction : 1927
Superficie intérieure approximative : 1400 pi2
6 pièces, dont 1+1 chambres, 1 salle de bains
Charges annuelles de copropriété : 1500 $
Impôt foncier et taxe scolaire (2015) : 1201 $
Évaluation municipale (2012) : 115 500 $
Courtier : Équipe Tardif, Royal LePage Altitude
476, place Diamond (rue privée) Maison à paliers multiples
Prix demandé : 395 000 $
Prix de vente : 385 000 $ (20 jours)
Année de construction : 1973
Superficie approximative du terrain : 9257 pi2
8 pièces, dont 2+1 chambres, 2 salles de bains
Impôt foncier et taxe scolaire (2016) : 3348 $
Évaluation municipale (2016) : 292 600 $
Courtière : Maude Gélinas, Re/Max Performance
5759, rue Saint-André Appartement avec terrasse (au rez-de-chaussée)
Prix demandé : 559 000 $, révisé à 539 000 $ et à 499 000 $
Prix de vente : 485 000 $ (170 jours)
Année de construction : 1910
Superficie intérieure approximative : 1675 pi2
7 pièces, dont 4 chambres, 1 salle de bains
Impôt foncier et taxe scolaire (2016) : 3029 $
Évaluation municipale (2016) : n.d.
Courtier : Maxime Tardif, Royal LePage Altitude
2710-2712, rue Rathwell Duplex jumelé
Prix demandé : 468 000 $
Prix de vente : 440 000 $ (6 jours)
Année de construction : 1967
Superficie du terrain : 3168 pi2
5 pièces, dont 3 chambres (2 logis), 3 pièces, dont 1 chambre (garçonnière au sous-sol), 1 salle de bains par logement
Revenus bruts potentiels annuels : 25 920 $
Impôt foncier (2016) et taxe scolaire (2015) : 4309 $
Évaluation municipale (2016) : 385 200 $
Courtiers : Sylvie Deslauriers et Serge Gabriel, Royal LePage Heritage